Il y a ceux qui peuvent voyager, ceux qui le veulent, ceux qui ne le veulent pas et ceux qui ne le peuvent pas.
Ceux qui le veulent et qui ne le peuvent pas m'ont toujours interpellé.
Et puis il y a aussi ceux qui sont dans la vie active, qui ne font pas partie de cette élite qui peut se permettre des arrêts d'activité trop longs ou qui ne peuvent pas non plus prendre des congés sans solde...
Pouvoir goûter à l'aventure doit être partagé.
Ceux qui ont déjà cheminé doivent, au risque de cultiver un égoïsme terrible qui tôt ou tard s'opposera à la lumière reçue lors des périples, tendre la main vers ceux pour qui c'est un premier pas.
On voit bien à quoi mène le non partage, les mains non tendues...cela mène à une sorte d'isolement, de paranoïa et aux formes les plus terribles du narcissisme, au culte du système "restez assis devant votre écran et regardez-moi" - culte in fine du média, c'est-à-dire du bourrage de crâne et de la servilité.
Fin tragique et chemin dans lequel je ne souhaite pas m'engager.
Partager le goût de l'aventure en créant une sorte de chaîne qui ouvre les yeux sur le monde, me semble aujourd'hui une des actions les plus nécessaires. Le voyage n'est pas une fuite, il est une cueillette qui rapporte ses fruits qui sont ensuite partagés.
Aller, en route...
Avec l'ordi ?
Pas de désistement sauf cas de force majeur. On réfléchit bien avant de s'engager.
Durée du voyage : un mois aller-retour.
Pas de pannes à la con.
Pas de négligences mécaniques.
Machines en bon état, toutes 750 acceptées de toutes années, pourvu qu'elles soient d'aplomb.